jeudi 31 décembre 2015

Conférence du Professeur Daniel Raichvarg au Cesti-Ucad Dakar

 Le Centre d'étude des sciences et techniques de l'information (Cesti) a reçu le lundi 14 décembre 2015 le Professeur Daniel Raichvarg. Directeur du Centre de Recherches sur la Culture, les Musées et la Diffusion des Savoirs (CRCMD, université de Bourgogne, Dijon), il a entretenu les étudiants de la troisième année de licence en journalisme sur le rôle des médias dans la vulgarisation des savoirs en science de l'information et de la communication.


Atelier de partage des résultats du projet sur la promotion du préservatif féminin dans les régions de Dakar et de Tambacounda

Le centre de promotion de la santé « Cité Damele » a servi de cadre ce jour à l’atelier de partage des résultats du projet sur la promotion du préservatif féminin dans les régions de Dakar et de Tambacounda. La cinquantaine de participants composée entre autres d’autorités sanitaires, et administratives, de leaders religieux et coutumiers, de représentants d’organisations de jeunes ont été entretenus sur les mécanismes mis en œuvre au cours des 30 jours qu’a duré l’opération, les résultats obtenus et les perspectives à court et moyen terme. Au terme de l’activité, docteur Fatou MBAYE DIOUF, Coordonnatrice du «  projet Fonds mondial » au CNLS nous en donne quelques précisions.
https://soundcloud.com/modeste-donkpegan/fatou-mbaye-diouf

lundi 28 décembre 2015

De passage sur sa terre natale, Pape Diouf, l’ancien président de l'Olympique de Marseille s'est livré le lundi 21 décembre 2015, à un tour d'horizon de l'actualité national et a saisi l'occasion pour faire le bilan de son passage à la tête du club fossé-en sans s'abstenir de dresser un bref état des lieux de la maison bleue marine.

samedi 12 décembre 2015

Fiscalité équitable : le Sénégal loin du compte !

                     

table ronde
L'antenne dakaroise de l'ONG Oxfam International en collaboration avec le forum civil a publié ce vendredi à l'hôtel savana de Dakar son premier rapport dédié à la fiscalité au Sénégal. Intitulé « Baromètre de la fiscalité équitable au Sénégal », ce rapport révèle que le système fiscal sénégalais ne remplit pas encore toutes les conditions pour aboutir à une équité en dépit des efforts consentis en vue d’une fiscalité plus juste et une répartition équitable des dépenses publiques sur les dix dernières années. Cependant, poursuit le rapport, « l’assiette et le recouvrement restent approximatifs, entraînant des injustices fiscales.»
conférenciers
La pression fiscale reste forte sur les ménages
 
Le pays, dans le cadre de son programme de développement « Plan Sénégal Emergent » (PSE) vise une pression fiscale de l’ordre de 20,9 %, à l’horizon 2018.Cependant, l’effort fiscal n’est pas réparti de façon équitable.
Le rapport renseigne sur le manque-à-gagner considérable de 3 à 4% du PIB, soit plus du quart des recettes effectivement collectées du fait d’exonération totale ou de réduction d’impôt dont bénéficient certaines entreprises admises au Code des investissements.

 Selon Elimane Kane, Coordinateur du rapport au Sénégal et de la thématique Gouvernance  pour Oxfam, «la non transparence des finances publiques, l’inefficacité de l’administration fiscale, les dépenses fiscales exorbitantes sont entre autres des facteurs qui conduisent à cette situation».
Elimane KANE

 « La justice fiscale et l’équité des dépenses publiques sont primordiales pour financer les services sociaux de base et inciter à l’investissement afin de réduire les inégalités et lutter efficacement contre la pauvreté», affirme, Thialy Faye du Forum Civil.

C’est dans cette perspective que des pays en Afrique (Ouganda, Sénégal) et en Asie  (Bangladesh et Pakistan) ont été désignés dans le cadre du programme CRAFT en vue de conduire des recherches pour rendre les systèmes fiscaux transparents et équitables.
Pour y parvenir, les pays concernés ont mis en place, un cadre commun dénommé," le Baromètre de la fiscalité équitable."
En vue d’une plus grande transparence dans la fiscalité, il est demandé aux différents pays de publier les données. Dans le cas du Sénégal, bien que des informations restent disponibles sur les sites officiels du Gouvernement, elles ne sont toutefois pas « intelligibles» et demeurent trop techniques pour le grand public.

Les états financiers des entreprises et les audits fiscaux ne sont pas publiés dans les registres du commerce national. De même, l’utilisation de certaines recettes non fiscales échappe parfois au contrôle de l’Etat (Agence, entreprises publiques, Fonds, etc.). Les conventions fiscales particulièrement celle signée entre l’Etat du Sénégal et l’Ile Maurice ( un paradis fiscal) sont également des causes de fuites de recettes fiscales.

Ces trouvailles sont confirmées par les enquêtes menées auprès de l’Inspection Générale d’Etat (IGE), rattachée à la Présidence de la République.

 

Le rapport conclut donc que le Sénégal ne remplit pas encore tous les critères d’une fiscalité juste et équitable !



La publication de ce premier rapport du Baromètre de la fiscalité équitable, intervient quelques jours avant celle du rapport global qui se fera le 14 décembre à la Haye, aux Pays- Bas.

jeudi 26 novembre 2015

Lancement du nouveau Cahier de l’Alternance; Acte III de la Décentralisation : Une réforme, des questions

Panélistes 




LaFondation Konrad Adenauer Dakar (FKA) et le CESTI ont procédé  à la cérémonie de lancement officiel du nouveau Cahier de l’alternance intitulé « Acte III de la décentralisation : Une réforme, des questions » le mardi 24 novembre 2015 au siège de ladite fondation.



« … UNE REFORME DES QUESTIONS. »
Personnalités présentes
Cette nouvelle édition du « Cahier de l’alternance » dédiée exclusivement à l’acte III de la décentralisation, a le mérite de révéler des insuffisances de cette réforme qui freinent sa bonne mise en œuvre tout en élaborant des approches de solutions. Le choix du thème des actuels Cahiers n’est pas fortuit : l’Acte III de la Décentralisation a jeté les jalons d’une nouvelle vision, plus précise et plus pragmatique, du développement local.

Personnalités présentes

ŒUVRES DE JOURNALISTES EN HERBE
Cette publication est élaborée et publiée en coopération avec le CESTI dont les étudiants sont les rédacteurs. En effet, les Cahiers de l’Alternance sont un très beau fruit de la coopération entre la FKA et le CESTI.






AVEC LE CACHET SPÉCIAL DES ACTEURS A DIVERS NIVEAUX

Ainsi, ont été associés à la présentation des nouveaux Cahiers des maires, conseillers communaux et départementaux, bref tous ceux qui sont impliqués dans la gestion de la collectivité locale, mais aussi les représentants des organisations de la société civile et bien entendu, des experts en décentralisation, particulièrement les responsables de l’organisation Taataan-ASADIC.


mercredi 25 novembre 2015

Oxfam au Sénégal mobilisé pour l'éradication des violences basées sur le genre.


Panélistes de la table ronde du 24 novembre 
Le Café de Rome de Dakar a servi de cadre ce mardi 24 novembre à une table ronde organisée en prélude à l’opération « @16jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.»
La manifestation qui a réuni un parterre d’activistes pour la promotion des droits des femmes a connu la participation des partenaires de l’opération tels que @OxfamauSenegal, Plan International, Sénégal la boutique du droit et de nombreuses autres associations militantes pour l’épanouissement de la gent féminine.

vendredi 22 mai 2015

Education au Sénégal: quand le niveau baisse...

La chute vertigineuse du niveau de nos chers scolaires à nouveau mis en lumière.
Elles nous semblent bien loin déjà où le pays de la téranga pouvait sans contradiction aucune s'enorgueillir de sa verdure intellectuelle.
En effet, de l'étude du Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (Lartes) publiée au début du mois, il ressort que le taux de réussite en lecture , mathématiques et culture générale est de 22% soit un pourcentage d'échec de 78%. De Ziguinchor à Dakar en passant par Thiès et autres régions du pays, les enfants lisent mais ne comprennent pas. Ils savent aussi compter mais ne peuvent pas résoudre des problèmes pratiques; le vieux Senghor de son vivant en aurait été estomaqué. Si l'on s'en tient donc à ces chiffres, le système éducatif sénégalais est en panne produisant plus de perroquets que de renards; une véritable usine à produire des robots intellectuels. il y a donc urgence d'approfondir les réflexions pour que les enfants  apprennent mieux. Trouver des méthodes de rectifications scolaires en mathématiques et en lecture pour aider les parents à mieux suivre les enfants. Mais au-delà, il y a également lieu de revoir le niveau des formateurs qui à chaque génération ne fait que baisser.
En fin, faut-il fustiger le sabotage délibéré et inconscient de ce qu'il convient d'appeler l'héritage de Senghor, Cheikh Anta et autres. Cette culture, cette maîtrise de la langue française reconnue naguère au pays de la téranga et qui faisait sa fierté est mise à rude épreuve par un ennemi que pourtant sans s'en rendre compte, les sénégalais dans leur ensemble portent dans leur cœur. Cet ennemi a pour nom "l'hyper wolofisation" de la société sénégalaise.
 De nos jours, le wolof a fait son incursion dans tous les secteurs de la société sénégalaise. De la maison au service en passant par l'université, l'administration, il est partout. Même l'école primaire autrefois réservée à la langue de Molière a succombé aux sirènes de l'imposteur qui à coups de "nagadef, mangni fi rekk", de "santé yalla rekk" et j'en passe étrangle la langue de Molière et risque de la pousser dans l'au-delà si rien n'est fait dans les toutes prochaines années.
Il faut rendre la honte plus honteuse en y faisant de la publicité a dit Karl MAX et c'est pourquoi il faut en parler, le dire encore et encore afin que les hommes, les femmes, les enfants, les responsables à divers niveaux ainsi que les décideurs politiques en prennent enfin conscience.

 L'école sénégalaise ne se meut plus elle se meurt !

jeudi 26 mars 2015

Mobutu Roi du Zaïre: Le grand déclin




Il a été laissé dire dans une marge de l'inconscient collectif de l'histoire des peuples de toute ère et de toute aire:

On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.

                                                                                                                                       Abraham Lincoln                          

                                       

Mobutu Roi du Zaire - partie 2-

De la traîtrise à la dictature en passant par l'ivresse du culte de la personnalité, revoyons comment le Roi Léopard a assis son hégémonie sur le peuple zaïrois...

Mobutu Roi du Zaïre-partie 1-

La République Démocratique du Congo  a connu à l'aube de son indépendance un homme de toutes controverses. Si l'on s'accorde aujourd'hui pour le qualifier de tyran, il n'en demeure pas moins vrai que son temps de règne fut l'une des périodes les plus stables du Zaïre d’entre temps. Mêlant témoignages d'acteurs vivant aux images d'archives, cette trilogie documentaire -dont voici la première partie- nous raconte le Roi léopard entendez par là... Suivez plutôt.

Quand le ministre devient sinistré...

lundi 9 mars 2015

LIBYE: quatre ans après...

       Quatre années déjà que la Communauté d'te Internationale s'est acharnée sur l'état souverain de la Libye. Sous prétexte que le pays serait aux mains d'un tyran, ils se sont muni de la complicité de l'ONU sous forme de résolution -numéro 1973-. ils se sont livré à une opération de démantèlement systématique de l'état libyen. Destruction de base aériennes, de moyens de défense aérien,des navires stationnés dans le port,des casernes des centres de communications, des aéroports civiles, des centres d'approvisionnement en médicaments; il y a eu aussi destruction des maisons, des bâtiments, des infrastructures pendant plus de huit mois.La coalition Arabo-Occidentale a ainsi réalisé son objectif qui était de détruire l'armée libyenne' de démanteler l'Etat et de livrer la Libye ville après ville aux bandes armées.
       Sans tenir compte du principe de l'équité, la communauté internationale a littéralement pris parti dans u conflit interne, armé une partie et immobiliser l'autre pour se délecter de la liquidation de tout un peuple.
     Et pour couronner le tout, ils se sont retirés tels de vulgaires tels de vulgaires irresponsables abandonnant le peuple libyen à son triste sort.
      Aujourd'hui, la Libye est déchirée de partout. Livrée à elle même, elle est le repaire de tous les réseaux terroriste de notre planète. Etat islamique, Alqaida au Maghreb islamique pour ne citer que ceux là. La Libye est aujourd'hui un bombe à retardement pour le continent africain.
        Aujourd'hui encore bien des interrogations subsistent: 
Quelles étaient les motivations réelles de cette intervention?
Pourquoi avoir exécuté le Guide libyen alors qu'il avait été appréhendé désarmé?
Qui avait intérêt à ce que Khaddafi fut ainsi liquidé?
Et la plus importante de toutes quand et comment tout ceci va t-il prendre fin?

jeudi 15 janvier 2015

Dynastie une série de toutes les légendes.

        Nous l'avons tous suivi il y a une quinzaine d'années. La famille Carington dans ses péripéties. Une vraie caricature du quotidien des pétroliers texan. Alliant puissance amour passion corruption ce melting-pot qui a été savamment distillé dans les studios "A Lorimar production" a fait le tour du monde.
        Ces quelques épisodes pour un "retour sur" dans un monde en perpétuel évolution.


vendredi 9 janvier 2015

CESTI/ Carrefour d'actualité du 07/01/2015





« Les journalistes impertinents n’ont pas leur place dans le métier. Soit ils sont récupérés par le système soit ils sont jetés aux oubliettes » 

« Les journalistes qui officient dans les médias français sont tous cousus du même fil ». C’est du moins le constat qui ressort du documentaire « Les nouveaux chiens de garde » de Serge HALIMI. Ce film restitue un parcours peu élogieux du journalisme hexagonal qui dans son ensemble est constitué d’hommes et de femmes partageant les mêmes valeurs et pensées. Des personnes qui sont fortement dépendant du pouvoir économique puisqu’exerçant dans des groupes de presse hautement contrôlés en grande partie par l’aristocratie française. s